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Le .SHOP, c'est l'une de ces nouvelles extensions avec une histoire forte. Ce qui est souvent le cas pour les extensions à gros potentiel. Plusieurs registres ont voulu s'arracher le .SHOP, et il a fallu un gros chèque pour que le registre japonais GMO récupère sa gestion. Un chèque de près de 42 millions de Dollars, quand même !

Ce qui en fait l'enchère la plus importante de ces nouvelles extensions.

Toujours est-il que la phase de Sunrise commence jeudi 30 juin, à 17h00 (heure de Paris) et durera jusqu'au 30 août. Le tarif pour cette phase est de 938,16€ HT en grille A.

 

Une courte phase de Landrush de 4 jours vous est proposée du 22 au 26 septembre, commençant et se terminant à 17h, avec un tarif à 134,89€ HT.


La phase d'ouverture générale aura lieu le 26 septembre prochain, à 17h00 également, et le tarif sera alors de 41,03€ HT/an.

Pour rappel, si vous ne répondez pas aux conditions d'éligibilité pour la Sunrise (marque déposée et inscription à une TMCH), vous pouvez d'ores et déjà pré-enregistrer vos domaines pour la phase d'ouverture générale. Les commandes en échec seront remboursées.

 

Enregistrer un .SHOP ? :

.SHOP

Les nouvelles extensions (nTLDs) ont été lancées en octobre 2013. Moins de 3 ans après ce lancement, plus de 1000 nouvelles extensions ont été déléguées, 999 étant actives.

Bien que cela agrandisse considérablement l’espace de nommage et le choix pour les internautes désireux d'enregistrer un nom de domaine, ce chiffre peut aussi effrayer les titulaires de droits de propriété intellectuelle et notamment les titulaires de marques qui peuvent y voir une difficulté supplémentaire, voire une menace, dans la gestion de leur portefeuille de domaines, d'autant que l’enregistrement d’un terme ou d’un produit dans toutes les extensions n’est plus envisageable en termes budgétaires.

Il est tout de même vivement recommandé « d’occuper le terrain » lorsque l’extension est en rapport avec l’activité ou le service proposé, et cela exige d’être correctement informé sur les nouvelles extensions, et sur les calendriers de lancement de chaque extension.

Nous vous proposons ici un tour d’horizon des nouvelles extensions, quelques chiffres et surtout les bonnes pratiques à adopter.

 

Un cap franchi en 2016

Les mois de mai et juin 2016 ont connu 2 chiffres marquants. Le 1000ème nTLD a été ouvert en mai, et le cap des 20 millions de domaines enregistrés sous une nouvelle extension a été dépassé en ce début du mois de juin (notamment en raison des fortes promotions disponibles sur l’extension .XYZ). A titre de comparaison, ce chiffre était de 11 millions au mois de janvier.

A ce jour, un peu plus de 126 millions de noms de domaine sont enregistrés en .COM. Si la comparaison avec le .COM n’est pas des plus pertinentes étant donné la popularité de cette extension, voici quelques chiffres de mars 2016 qui vous aideront à vous faire une idée des volumes en jeu :

.NET = 16,2 millions de domaines

.CN = 18,6 millions de domaines (première extension nationale)

.FR = 2,9 millions de domaines

.RU = 5,1 millions de domaines

.PE = 90 000 domaines

C’est donc officiel, il y a désormais plus de domaines enregistrés sous une nouvelle extension qu’il n’y en a sous le .NET ou sous le .DE, ce qui est symboliquement fort.

Autre comparaison qui devrait attirer votre attention, il y a aujourd’hui plus de domaines sous l’extension .XYZ (6 millions) que sous les extensions .INFO (5.6 millions), .RU ou encore .FR. C’est la première fois qu’une extension générique classique et des extensions nationales importantes passent derrière une nouvelle extension.


Une veille nécessaire

Oui, pour le moment, les nouvelles extensions ne sont pas suffisamment connus du grand public. Tous les professionnels du secteur peuvent s’en rendre compte en discutant de leur travail avec leurs proches. Mais il est évident que le besoin de nouvelles extensions sera de plus en plus important dans un avenir proche, notamment en raison du développement de l’internet des objets (qui devrait à terme permettre d’attribuer un nom de domaine aux objets connectés), du développement de l’IP v6 ou plus généralement du besoin croissant de services en lignes et de la raréfaction de l'inventaire disponible dans les extensions classiques comme le .COM

Ces dernières années, lorsque vous souhaitiez créer et protéger un terme sur internet (que ce soit une marque, une dénomination sociale, un produit ou un service), vous tentiez de couvrir le terrain en fonction des pays dans lesquels vous trouviez un intérêt (par exemple, présence de filiales ou de distributeurs). En général, vous pensiez également à protéger le terme dans les extensions classiques (en .COM, .NET, voire .ORG, .INFO, .BIZ).

Désormais, il devient nécessaire de raisonner et d’adapter sa stratégie en fonction de votre activité elle-même, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent ! C’est l’intérêt majeur des nouvelles extensions qui ouvrent considérablement les possibilités en terme de marketing et de communication, mais qui imposent également une protection minimum de votre marque ou produit dans l’extension qui correspond à votre activité. C’est une stratégie qui s’inscrit dans le long terme car il existe, certes, des dispositifs qui permettent de faire cesser l'usage illégitime d’un domaine (UDRP, USR), mais ces procédures sont encore longues, onéreuses et bien souvent l’atteinte à vos droits de propriété intellectuelle est déjà commise (faux emails adressés à vos clients, sites web vendant de la contrefaçon).

Début 2015, il a été constaté que le nombre de plaintes UDRP pour des domaines utilisant des nouvelles extensions étaient 15 fois supérieur au nombre de plaintes pour des domaines utilisant des extensions classiques. Ce qui tend à prouver que le cybersquatting sur ces extensions est bien présent et que les atteintes aux droits de propriété intellectuels sont sérieuses.

Et ces atteintes semblent provenir en grande partie du territoire chinois. Sedo.com, l’une des principales places de marché pour la vente et l’achat de domaine, estimait que 54% des domaine en nouvelles extensions étaient enregistrés par des titulaires chinois, pays très gourmand en noms de domaine, mais où l’on trouve aussi la majorité des cas de cybersquatting.

Il n’y a pas de meilleure protection que l’enregistrement défensif pour se prémunir des cas de cybersquatting. C’est pourquoi nous vous invitons à consulter régulièrement notre site pour vous assurer de ne manquer aucune extension « essentielle » à votre activité.


De grandes marques qui ouvrent la voie

Beaucoup d’entre vous l’ont très vraisemblablement lu, CANON vient de rediriger son site canon.com vers global.canon. C’est un tournant important dans la vie des nouvelles extensions, spécialement pour les .CORP (également appelé .BRAND ou .MARQUES, ces extensions qui correspondent à des marques ou des sociétés). Ce qui nous intéresse ici, c’est la raison avancée par Canon pour lancer son extension. Sur son site, le fabriquant s’appuie sur la confiance, élément moteur de l’économie numérique depuis le début de l’internet, pour annoncer ce changement :
"Since “.canon” is a domain name that can only be used by the Canon Group, users of “.canon” sites can be assured that the information they are receiving is reliable. In order to ensure that customers can safely access Canon information beyond the global site, the Company also plans to extend the “.CANON” domain name to other Canon Group sites. (http://global.canon/en/about/dotcanon/)". 

Autre exemple notable, l’extension .LECLERC qui a été utilisée par la marque pour lancer son service de location sous le domaine location.leclerc. Cette extension est assez particulière puisque le distributeur communique depuis des années sur l’enseigne E.LECLERC et le programme de l’ICANN lui a finalement permis d’exploiter pleinement son enseigne sur internet : le domaine e.leclerc redirige vers http://www.e-leclerc.com, et sera probablement utilisé comme adresse principale du site web dans quelques mois.

D’autres structures ont également choisi un .CORP tels que home.barclays, mabanque.bnpparibas ou home.cern, ce qui montre que les extensions de marques suscitent un fort intérêt et pourraient, à terme, aider à la popularisation des nouvelles extensions auprès du grand public.

Citons également quelques exemples d’usage de nouvelles extensions, génériques cette fois :

  • Velib.paris
  • Abc.xyz (site dédié à la holding de Google : Alphabet). L’enregistrement de ce domaine est la raison principale du succès de cette extension.
  • Ebay.car
  • coursflorent.education
  • london.film
  • ism.golf
  • algerie.football
  • ig.forex
  • elle.men
  • parliament.scot
  • fcbarcelona.soccer
  • audacy.space
  • valenciaopen.tennis

 

Plusieurs sociétés utilisent ces domaines enregistrés sous une nouvelle extension pour rediriger leurs visiteurs vers leur site principal, un peu comme un raccourci mais avec un plus fort impact en termes de communication : le .ALSACE, utilisé par plusieurs site de communes (mulhausen.alsace, rothbach.alsace, colmar.alsace), opel.auto, 1664.beer, carlsberg.beer, web.foundation, oxfam.ngo ou disney.tickets par exemple.

Les sites marchands utilisent quant à eux souvent des domaines enregistrés sous une nouvelle extension pour créer un raccourci que l’on pourrait qualifier de « dynamique », c’est-à-dire qui pointe vers les résultats d’une recherche. Cette configuration est notamment utilisée par Amazon pour plusieurs produits, par exemple:

  • book.horse redirige vers une page de recherche Amazon destinée aux livres sur les chevaux
  • video.support redirige vers une page de recherche Amazon destinée aux dispositifs de home cinema
  • deal.tires redirige vers une page de recherche Amazon destinée aux pneus
  • amazon.video redirige vers un service de vidéo en ligne fournit par Amazon

Et si les nouvelles extension offrent également un peu d’originalité, (diesel.vin, 007.vodka), elles entraînent aussi malheureusement leur lot de cybersquatting ou d’enregistrements contestables (disneyland.voyage, warner.theater).

 

Un deuxième tour qui se fait désirer

La question d’un second tour se pose depuis le lancement des nouvelles extensions (et même un peu avant en réalité). Le second tour devrait inciter plus de titulaires de marque à créer leur .CORP (sur le modèle de Canon ou Leclerc), mais le prix sera certainement un élément déterminant (rappelons que le dépôt d’une candidature au premier tour était de 180.000 dollars US).

Les différentes rumeurs repoussant systématiquement l’échéance, et l’ICANN n’ayant communiqué aucune date, il est certain que cela ne devrait pas arriver avant 2018.

Certaines grandes marques ont déjà fait connaitre leur intérêt pour le second tour, notamment Twitter (pour un .CORP mais aussi des extensions génériques), avec toujours comme motivation principale la sécurité. Stephen Coates, le conseil de Twitter, fait cependant savoir que des améliorations dans les mécanismes de protection des droits sont encore nécessaires. Et d’ajouter que selon lui, un deuxième tour devrait distinguer les dossiers .CORP des autres extensions génériques.

Ces derniers mois, l’ICANN a fait un examen du premier tour pour en définir les failles et améliorer les dispositifs pour le second tour. Les deux principaux points examinés étant l’effet des nouvelles extensions sur les consommateurs en termes de choix et de concurrence, et les mécanismes de protection des droits. Certains points remontés à l’ICANN ont trait aux calendriers de lancement, à la durée des phases de Sunrise (uniformiser les sunrise à 60 jours ?), à la TMCH, à la tarification des noms de domaine Premium ou encore à la possibilité pour les registres de réserver des domaines de façon arbitraire pour les remettre sur le marché dans un second temps. Il s’agit en effet de sujets confus et pour lesquels les pratiques ne sont pas harmonisées, et tous les acteurs du marché (que ce soit les registrars ou les titulaires de marques) aimeraient éviter d'avoir à faire face à nouveau aux difficultés rencontrées lors du premier tour.

Enfin, il est envisageable que les systèmes de blocage que proposent certains registres tels que Donuts et sa DPML, se généralisent. Ces dispositifs semblent rencontrer un fort succès pour les titulaires de droits, et l’ICANN a reçu des demandes pour élargir et imposer ces systèmes de blocage à l’ensemble des registres.

 

Quoi qu'il en soit, si vous avez besoin de conseils sur les dispositifs actuels de protection de vos signes distinctifs ou sur la stratégie à adopter en matière de nouvelles extensions, n’hésitez pas à contacter l’équipe Gandi Corporate !


Comme un ôde à tous ces débats sur le travail, l'entreprise et ces nouveaux projets de loi, au milieu de cette fournaise d'actualités, les deux nouvelles extensions que sont .GMBH et .LTD se lancent dans leur dernière phase, l'ouverture générale, et seront donc disponibles à partir du 22 juin, 18h00 (heure française) avec un tarif respectif de 34,51€ HT/an et 22,54€ HT/an en grille A.

Pour les intéressés, sachez que le .GMBH s'enregistre sous des conditions particulières et nécessite que vous soyez à tout moment, et à la demande du registre, apte à prouver la légitimité de votre demande en fournissant une preuve d'enregistrement de votre société sous le statut de Gmbh (Allemagne, Autriche, Liechtenstein ou Suisse).

 

Chercher un terme sur ces extensions ? :


De très intéressantes extensions se sont vues déléguées depuis notre dernière édition, tant en terme d'usages que de potentiels investissements (puisque, rappelons-le, un nom de domaine est un actif immatériel qui peut donner lieu à spéculation).

 

.blog — 18 mai

Cette extension est prometteuse, et il n'est pas étonnant que l'ICANN ait reçu neufs candidatures, les principales ayant été déposées par Donuts, Top Level Domain Holdings Ltd. (plus connue sous le nom de sa filiale Minds & Machines), Afilias, Radix et Google. Au sein de ces grands noms, celui de Google avait fait naître quelques craintes pour la concurrence au point que le Governmental Advisory Committee (GAC) a adressé un avertissement relatif à cette candidature pour exiger du .BLOG un accès ouvert et transparent à tous les tiers non exclusivement à la firme de Mountain View. C'est finalement le registre Primer Nivel qui l'a emporté avant de le céder dans la foulée à "Knock Knock, WHOIS There". Derrière ce joli jeu de mots pour initiés se cache une filiale de l'éditeur de la fameuse plateforme de blog WordPress, Automattic, qui annonce la disponibilité future des domaines en .blog depuis plusieurs semaines.

 

.dot — 18 mai

Bien qu'attirante au premier abord, cette extension n'a donné lieu qu'à deux candidatures, celles de Google et de DISH Network. En novembre dernier, c'est DISH Network qui a remporté l'extension aux enchères (pour la somme de 700 000 dollars), et le .dot a été ajouté à la racine par l'ICANN le mois dernier.

 

.shop — 23 mai

Avec l'essor du e-commerce, les neufs candidatures déposées pour cette extension n'ont supris personne. D'autant qu'on y retrouvait les grands et inévitables acteurs du secteur : Amazon, Donuts, Radix, Google et Famous Four Media. Un candidat est sorti du lot en déposant deux dossiers de candidature, l'un classique et l'autre communautaire. C'est cette dernière candidature qui a été retenue et qui permet désormais à GMO de gérer les noms de domaine en .shop, tandis qu'Uniregistry attend la délégation du .shopping et Amazon celle du .通販 (.xn--gk3at1e) qui signifie "achat en ligne" en chinois. La phase Sunrise est annoncée pour le 30 juin, et le Golive prévu le 26 septembre, sous réserve de changement chez le registre. Le .shop rejoindra ainsi le .store, ouvert à tous depuis le 14 juin, dans la famille des extensions dédiées au e-commerce

 

.realestate — 23 mai

Le .realestate a rejoint ce mois-ci les extensions déléguées. C'est le registre dotRealEstate LLC qui l'a remporté face à trois rivaux, ayant tous fait l'objet d'une objection communautaire de la part de la National Association of Realtors, apparemment favorable à dotRealEstate LLC.

 

.games — 2 juin

Peu de temps après la débâcle du lancement du .game, programmé, annulé, ré-planifié avant d'être enfin lancé, le .games est délégué à son tour.

 

.ups & .netflix — 28 et 31 mai

Si nous n'évoquons généralement pas ici les extensions de type 'marque', la délégation de ces deux extensions nous apparaît comme une nouvelle d'importance, au regard des marques qu'elles représentent dont nous pouvons d'ores et déjà anticiper qu'elles en feront un usage innovant.

 

Si le sujet vous intéresse, vous pourrez retrouver la liste de l'ensemble des extensions récemment déléguées sur le site de l’ICANN.

Rappel: La délégation de ces nouvelles extensions signifie uniquement qu’un registre s’en est vu confier la gestion, et ne constitue en aucun cas une garantie que l’extension sera disponible prochainement (bien que nous ayons à coeur de vous proposer le plus grand nombre possible de nouvelles extensions).


Mardi 17 mai, à 18h00, la nouvelle extension .VIP passe en ouverture générale.

Avec un ticket d'entrée à seulement 17,41€ HT/an en grille A, celle-ci a déjà beaucoup d'adeptes. Si vous vous dépêchez de pré-enregistrer, vous obtiendrez peut-être le nom de domaine convoité ?!

 

Enregistrer un .VIP ? :

.VIP

Mardi 17 mai, à 02h00 (heure française), la Sunrise pour les extensions IDN coréennes .닷컴 (.com) et .닷넷 (.net) démarre et durera jusqu'au 20 juin prochain. Cette Sunrise est en mode "Premier arrivé, premier servi". Le tarif pour cette phase est de 185,25€ HT en grille A.

Il vous faudra attendre le 21 juin prochain, à 02h00 également, pour voir la phase de Godfathering, ou, en bon français, parrainage, qui permet aux possesseurs d'un .COM et/ou d'un .NET d'enregistrer en priorité l'équivalent de leur domaine dans l'extension correspondante en coréen. Exemple simple : vous êtes propriétaire de "gandi.net" alors vous pourrez enregistrer durant cette phase "gandi.닷넷". Pour bénéficier de cet avantage, choisissez alors la phase de Landrush dans le process d'achat Gandi. Le tarif est de 13,88€ HT.

Enfin, le 31 août, toujours à 02h00, interviendra l'ouverture générale, avec le même tarif que pour la phase précédente, à savoir 13,88€ HT/an en grille A.


Si vous souhaitez changer de registrar, pour regrouper l'ensemble de vos domaines par exemple, il vous faudra lancer une procédure de transfert de nom de domaine. Cette procédure complexe est soumise à de nombreuses règles établies par l'ICANN.

Nous nous sommes livrés à l'exercice périlleux d'en simplifier la représentation au travers d'une infographie, que vous pourrez retrouver dans son intégralité ici. Cette infographie est basée sur les procédures en vigueur chez Gandi, et peut légèrement différer d'un registrar à un autre, ou en fonction du registre concerné.

Nous vous invitons à consulter notre documentation sur le transfert de nom de domaine pour retrouver l'ensemble des informations nécessaire à lancer et mener à bien cette procédure.

 

Infographie Transfert de Nom de Domaine entre différents registrars

 

Bienvenue dans le monde merveilleux du transfert du nom de domaine dont le chemin, jalonné d'épreuves, vous mènera vers votre nouveau registrar.

 

Infographie Transfert de Nom de Domaine entre différents registrars

 

Avant d'entamer la procédure de transfert, il est nécessaire de vous rendre sur l'interface d'administration de votre registrar actuel pour procéder au débloquage de votre domaine et obtenir un code d'autorisation de transfert.

Vous trouverez sur notre documentation des informations relatives aux étapes à suivre chez les principaux registrars pour procéder au déblocage et récupérer votre code d'autorisation.

Comme rien n'est jamais simple, la procédure de transfert peut varier en fonction des registres. Certains registres ne fournissent pas de code d'autorisation, par exemple. Nous vous indiquerons, lors du lancement de la procédure, si votre domaine obéit à des règles spécifiques, également résumées dans notre documentation dédiée au transfert.

N'oubliez pas également de vérifier l'adresse email déclarée en tant que propriétaire ou contact administratif chez votre registrar : vous devrez valider un mail d'autorisation pour finaliser la procédure.

 

Infographie Transfert de Nom de Domaine entre différents registrars

 

Une fois votre code d'autorisation en main et le domaine débloqué, rendez vous sur notre site pour lancer la procédure de transfert. A cette étape, nous vérifierons la validité du code d'autorisation et le status du domaine auprès du registre. Vous devrez indiquer les coordonnées des différents contacts du domaine et choisir les DNS, puis procéder au règlement.

 

Infographie Transfert de Nom de Domaine entre différents registrars

 

Deux emails vous seront adressés, sauf cas particuliers : l'un sur l'adresse déclarée auprès de votre ancien registrar, l'autre sur l'adresse déclarée sur votre compte Gandi. En cliquant sur le lien fourni dans ces emails, vous confirmerez le transfert. Attention : il est nécessaire de cliquer sur le lien et de suivre les étapes de validation du transfert pour chacun des mails que vous recevrez.

 

Infographie Transfert de Nom de Domaine entre différents registrars

 

A cette étape, le registre informe votre ancien registrar du transfert. Votre ancien registrar dispose généralement d'un délai de 5 jours pour accepter ou s'opposer à ce transfert (s'il soupçonne un vol d'identité, par exemple).

Passé ce délai et faute de réaction de sa part, le transfert est considéré comme validé. Ce délai pouvant varier en fonction des extensions, une date indicative de validation du transfert vous sera dans tous les cas communiquée via l'interface de gestion.

 

Si votre quête s'avérait trop périlleuse, nos vaillants chevaliers du service client sont à votre disposition pour vous accompagner, n'hésitez donc pas à les solliciter via ce formulaire de contact.


Depuis notre dernier point sur les délégations, deux extensions pour lesquelles Google avait déposé sa candidature ont été déléguées au profit d'Amazon, le gouvernement d'Abu Dhabi a vu deux de ses candidatures acceptées, et une extension controversée a finalement été ajoutée à la racine.

 

.YOU et .TALK - 25 mars

Ces deux extensions sont en relations directes avec deux services appartenant à Google : le .you pour Youtube et le .talk pour Google Talk. Il n'est donc pas surprenant que Google ait déposé sa candidature auprès de l'ICANN pour la gestion de ces deux extensions.

Ce qui est plus surprenant, en revanche, c'est que Google a retiré ces deux candidatures en juillet 2014, laissant à Amazon l'exclusivité pour ces extensions. En parallèle, Amazon a retiré ses applications pour les .dev et .drive, au bénéfice de Google, laissant fortement présager d'un arrangement d'ordre privé. Quoi qu'il en soit, les .you et .talk sont désormais déléguées et seront lancées prochainement par Amazon.

 

.ABUDHABI - 6 avril 

L'extension .abudhabi et sa version en caractère arabes ابوظبي. (.xn--mgbca7dzdo) sont des extensions géographiques proposées par le gouvernement d'Abu Dhabi. Elles seront néanmoins maintenues sous un contrôle strict : les enregistrements seront réservés aux seules les agences accreditées par le gouvernement. Officiellement destinées à "compléter les moyens de communication existants", ces extensions seront vraisemblablement vouées à une utilisation plus institutionnelle que les geo TLD classiques.

 

.BABY - 8 avril

La délégation du .baby a donné lieu à d'étonnantes oppositions : la délégation de cette extension, tout comme le .gay, s'est vu objectée par le gouvernement d'Arabie Saoudite pour leur potentielle utilisation à des fins pornographiques. La Communauté Européenne a également soulevé des inquiétudes quant à la délégation de cette extension, prétextant de potentielles incompatibilités avec les lois en vigueur dans l'Union Européenne.

Quoi qu'il en soit, l'extension s'est vue déléguée début avril à Johnson & Johnson, qui évince ainsi 5 autres candidats, dont Google.

 

.网站 - 17 avril

Le .网站, prononcé /wangzhan/ (.xn--5tzm5g) signifie "site internet", et ambitionne de rejoindre les .在线 (“online”) et .中国 (“Chine”) en tête des extensions génériques pour la communauté sinophone. Bien qu'arrivant tardivement sur le marché face à ces deux concurrents, le .网站 a toutes ses chances, le marché des noms de domaine en étant à ses débuts en Chine (qui représente déjà une large portion des domaines enregistrés dans une nouvelle extension).

 

Si le sujet vous intéresse, vous pourrez retrouver la liste de l'ensemble des extensions récemment déléguées sur le site de l’ICANN.

 

Rappel: La délégation de ces nouvelles extensions signifie uniquement qu’un registre s’en est vu confier la gestion, et ne constitue en aucun cas une garantie que l’extension sera disponible prochainement (bien que nous ayons à coeur de vous proposer le plus grand nombre possible de nouvelles extensions).


Mardi 10 mai, à 18h01 (heure de Paris), les nouvelles extensions .IST et .ISTANBUL passent en ouverture générale, avec un tarif de 20,83€ HT/an en grille A. 

 

Amoureux de cette ville, Tour Operator et autres personnes en business, profitez pleinement de ces deux extensions proposées directement par les services officiels de la ville pour un prix plus que correct.

 

Enregistrer un .IST / .ISTANBUL ? :


Titulaire d'un nom de domaine ou d'une marque enregistrée, il peut vous arriver de recevoir des e-mails dont vous doutez de la véracité et/ou de l'origine. L'un prétend, par exemple, que votre domaine est sur le point d'expirer mais n'émane pas de votre Registrar, l'autre s'adresse à vous en votre qualité de CEO et vous informe de l'enregistrement de domaines avec des extensions asiatiques reproduisant vos précieuses marques enregistrées. Vous ne savez alors pas quelle posture adopter entre attentisme, mutisme ou transmission de la correspondance à votre avocat. Il s'agit peut-être d'un cas de slamming, pratique frauduleuse qui revêt des formes diverses. Cet article devrait vous offrir une vision d'ensemble des différents types d'atteintes affublées du terme "slamming", et vous permettre de savoir quelles actions entreprendre lors de la réception de ces sollicitations.

 

1) La notification d'enregistrement de domaines reproduisant des marques à un prix élevé 

Un Registrar tiers vous envoie un e-mail en votre qualité de président de société, vous informant de la réservation de votre marque enregistrée dans des extensions sinophones telles que le .cn, .asia ou .tw. Il argue alors que votre signe distinctif va faire l'objet d'une demande d'enregistrement par un tiers. L'enregistrement ayant attiré son attention, c'est en toute bienveillance que le Registrar, qui n'en est pas un, vous informe de cette potentielle infraction. Forts de cette information, certains titulaires de marques vont répondre à l'e-mail, à la suite de quoi le Registrar proposera l'enregistrement des domaines à des fins défensives à des sommes excédant le prix standard d'enregistrement, et de loin!

Conseil : nous vous recommandons vivement de ne pas répondre lorsque vous recevez ces sollicitations.

 

2) La sollicitation fondée sur des mot-clefs

L'e-mail débute par un message à l'attention du président indiquant l'urgence de l'e-mail. Le procédé utilisé est presque identique à celui décrit plus tôt bien qu'ici il soit fait état de mots-clés génériques, et non de marques enregistrées, qui reproduisent des mots-clefs enregistrés à titre de domaines. Ici encore, le conseil reste le même, s'abstenir de toute réponse qui ne serait source que de sollicitations commerciales proposant des enregistrements à des prix très excessifs comparativement aux prix standards appliqués.

 

3) La notification d'expiration factice

Vous avez pu par le passé recevoir des e-mails vous informant que votre domaine était sur le point d'expirer alors que la date d'expiration vous semblait bien plus lointaine. Le corps de ces sollicitations est toujours identique, l'e-mail prétend que le nom de domaine va expirer, alors qu'en réalité il n'en est rien, et vous invite à donner votre accord pour le renouveler. En signant le document qui vous est présenté, vous ne donnez ni plus ni moins que votre autorisation pour le transfert de votre nom de domaine auprès d'un tiers peu scrupuleux.

Conseil : lors de la réception de ces sollicitations, pensez à effectuer un simple whois de votre domaine afin de constater une différence entre cette notification et la réalité reflétée par les bases de données. Si la date d'expiration n'est pas correcte et si, en sus, vous ne trouvez trace de la notification d'expiration dans votre interface Gandi, vous pouvez présager que l'e-mail n'est pas authentique. N'oubliez pas qu'il est possible, en mesure défensive, d'activer le blocage contre les transferts depuis votre compte Gandi, ainsi que la restriction d'IP et le double facteur d'authentification.

 

En conclusion, nous vous recommandons de porter attention aux en-têtes des e-mails que vous recevez et de vérifier la présence des notifications dans votre interface d'administration afin de vous prémunir contre ces sollicitations commerciales délétères. En cas de doutes, n'hésitez pas à contacter notre service clients qui vous aidera à vérifier la véracité de ces rappels. 


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